Bon, malgré la profusion de sujets que j'aimerais bien traiter dans ce blog, il faut se rendre à l'évidence, j'ai de moins en moins de temps pour le faire.
(surtout à l'approche du Jour J du 8 septembre 2008.)
Du coup,je vais me contenter pour cette fois de copier-coller une petite réflexion sur la fiscalité que j'ai trouvé particulièrement intéressante à considérer. (Bon ok, légèrement de droite mais je ne doute pas que toute personne de gauche normalement constituée n'en convienne également)
Il s'agit d'un texte reçu en anglais et provenant d'un professeur américain qui essaye d'expliquer à ses semblables le système des impôts. Ce texte a été traduit et adapté.
Le principe des impôts semble pouvoir s'expliquer par une logique assez simple. Mais beaucoup pourtant ne le saisissent toujours pas. Laissez-moi vous l'expliquer en des termes simples que tout le monde peut comprendre.
Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et que l'addition totale se monte à 100 euros. (Normalement, cela ferait 10 euros par personne).
Mais nos dix amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition qui s'inspire du calcul de l'impôt sur le revenu, ce qui donna à peu près ceci :
• Les 4 premiers (les plus pauvres !?), ne payeraient rien.
• Le cinquième payerait 1 euros
• Le sixième payerait 3 euros
• Le septième payerait 7 euros
• Le huitième payerait 12 euros
• Le neuvième payerait 18 euros
• Le dernier (le plus riche ?!) devrait payer 59 euros.
Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour pour boire leur bière et semblaient assez contents de leur arrangement. Jusqu'au jour ou le tenancier les plaça devant un dilemme :
« Comme vous êtes de bons clients, dit-il, j'ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale. Vous ne payerez donc désormais vos 10 bières que 80 euros. »
Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu'ils auraient payé leurs taxes. Les quatre premiers continuèrent à boire gratuitement. Mais comment les six autres, (les clients payants), allaient diviser les 20 euros de remise de façon équitable ? Ils réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3.33 euros.
Mais s'ils soustrayaient cette somme de leur partage alors le 5ème et 6ème homme devraient être payés pour boire leur bière.
Le tenancier du bar suggéra qu'il serait plus équitable de réduire l'addition de chacun d'un pourcentage du même ordre, il fit donc les calculs.
Ce qui donna à peu près ceci :
• Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne paya plus rien. (un pauvre de plus ? Ndt)
• Le 6ème paya 2 euros au lieu de 3 (33% de réduction)
• Le 7ème paya 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction)
• Le 8ème paya 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction)
• Le 9ème paya 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction)
• Le 10ème paya 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction)
Chacun des six « payants » paya moins qu'avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement.
Mais une fois hors du bar, chacun compara son économie :
« J'ai seulement eu 1 euros sur les 20 euros de remise », dit le 6ème, il désigna le 10ème « lui, il a eu 9 euros ».
« Ouais ! dit le 5ème, j'ai seulement eu 1 euros d'économie »
« C'est vrai ! » s'exclama le 7ème, « pourquoi aurait-il 9 euros alors que je n'en ai eu que 2 ? Le plus riche a eu le plus gros de la réduction »
« Attendez une minute » cria le 1er homme à l'unisson, « nous quatre n'avons rien eu du tout nous. Le système exploite les pauvres ».
Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l'insultèrent.
La nuit suivante le 10ème homme (le plus riche ?!) ne vint pas. Les neuf autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quant vint le moment de payer leur note ils découvrirent quelque chose d'important : ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié de l'addition.
Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre système d'imposition. Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de bénéfice d'une réduction de taxe.
Taxez les plus fort, accusez-les d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais. En fait ils pourraient commencer à aller boire à l'étranger où l'atmosphère est..., comment dire,... plus amicale !
Pour ceux qui ont compris, aucune explication est nécessaire.
Pour ceux qui n'ont pas compris, aucune explication n'est possible.
Signé
David R. Kamerschen, Ph. D.
Professeur d'économie
University of Georgia, USA
édit juin 2010
Autre exemple dans le même genre, cette fois du Dr. Adrian Rogers en 1931.
Un professeur d'économie dans un lycée annonce fièrement qu'il n'a jamais vu un seul de ses élèves échouer mais par contre, une année, c'est la classe entière qui a connu l'échec.
Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui fonctionne et que personne n'y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait.
Le professeur dit alors:"OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.
Après le 1°contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20. Les élèves qui avaient travaillé dur n'étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n'avaient rien fait et qui eux étaient ravis.
A l'approche du 2° contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s'étaient donné de la peine pour le 1° test décidèrent de lever le pied et de moins réviser. La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n'était satisfait.
Quand arriva le 3° contrôle, la moyenne tomba à 5/20. Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d'oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu'un d'autre.
A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l'effort pour l'obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n'essaie de réussir.
Les choses sont aussi simples que ça.
Petit extrait de discours qui résume parfaitement les choses :
"Vous ne pouvez pas apporter la prospérité au pauvre en la retirant au riche.
Tout ce qu'un individu reçoit sans rien faire pour l'obtenir, un autre individu a dû travailler pour le produire sans en tirer profit.
Tout pouvoir ne peut distribuer aux uns que ce qu'il a préalablement confisqué à d'autres.
Quand la moitié d'un peuple croit qu'il ne sert à rien de faire des efforts car l'autre moitié les fera pour elle, et quand cette dernière moitié se dit qu'il ne sert à rien d'en faire car ils bénéficieront à d'autres, cela, mes amis, s'appelle le déclin et la fin d'une nation.
On n'accroît pas les biens en les divisant."
Dr.Adrian Rogers, 1931.